Ferrante Ferranti

Ferrante Ferranti est né le 13 janvier 1960 en Algérie, d’une mère sarde et d’un père sicilien.

Il prend sa première photographie à l’âge de dix-huit ans, une vague à Belle-Île-en-Mer.

Passionné par le livre de Fernand Pouillon, Les pierres sauvages, il se lance dans la formation d’architecte à Toulouse, qu’il achève à Paris-UP6 en 1985 avec un diplôme sur Les Théâtres et la scénographie à l’époque baroque.

Photographe voyageur, il est engagé depuis trente ans avec Dominique Fernandez dans une exploration commune du baroque et des différentes strates de civilisations, de la Syrie à la Bolivie en passant par la Sicile et Saint-Pétersbourg. Ses photographies dialoguent avec les textes de l’écrivain, qui le définit dans l’album Itinerrances (Actes Sud, 2013) comme « l’inventeur d’un langage qui relie le soleil aux ruines, en quête du sens caché sous les formes ».

Ensemble ils ont publié, entre autres : Le radeau de la Gorgone (Grasset, 1988) ; La perle et le croissant (Plon/Terre Humaine, 1995) ; Palerme et la Sicile (Stock, 1998) ; Le Voyage d’Italie (Plon, 1999) ; Mère Méditerranée (Grasset, 2000) ; Syrie (Stock, 2002) ; Sicile, Naples et Sibéries (Imprimerie Nationale, 2006, 2011 et 2013).

Ferrante Ferranti est l’auteur de Lire la photographie (éditions Bréal, 2002) et de l’esprit des ruines (Editions du Chêne, 2005) et coauteur de Les pierres vivantes, Lybie, Les Ancêtres liés aux étoiles, Imaginaires des ruines, Baroque catalan, Les empreintes du sacré, Itinerrances (support à une exposition qui s’est tenue à la Maison Européenne de la Photographie, à Paris, du 26 juin au 15 septembre 2013).

Ses images ont illustré des textes de Giovanni Careri, Andrei Makine, Patrick Straumann, Jean-Yves Leloup, Sashi Taroor.

Il s’est associé au photographe Mathieu Ferrier pour L’Orient intérieur, le palais Antaki à Alep (Philippe Rey, 2008) et Le Palais Sursock à Beyrouth (Philippe Rey, 2010).

Il collabore avec les revues Arts Sacrés, Connaissance des Arts et Artpassions.