Alger blessée, Alger renaît. Tandis que la décennie noire s’éloigne, une nouvelle société émerge, tentant d’oublier la terreur, sans renoncer à la justice, réussissant à se réapproprier un passé douloureux et glorieux, tournée résolument vers un avenir qu’elle espère radieux.
A l’heure où la question de la migration, d’une actualité brûlante, est l’objet de manipulations et de visions réductrices, voici un livre qui propose des paroles et portraits de migrants.
« Les étendards de soie constituent pour moi l’élément premier. L’atmosphère créée par cette forêt d’étendards suggère la présence invisible de tous ces ancêtres comme dans le cercle initiatique.
Cet ouvrage est une ode au désert, immensité à la beauté insolite, lyrique et métaphysique, qui toujours a nourri l’imaginaire humain.
Ce livre, comme celui qui le précédait (« Carreaux de faïence à l’époque ottomane » barzakh, 2003 propose un regard inédit : ici, ce ne sont pas tant les carreaux de faïence qui sont systématiquement répertoriés que les bâtisses ottomanes d’Alger (et d’Oran ainsi que de Constantine) : un bref historique accompagne la description de chaque lieu (Bastion 23, Dar Mustapha Bacha, Dar Aziza, La citadelle, …).
Deux artistes, deux visions, deux univers oniriques, cruels, émouvants, terriblement subversifs…cet ouvrage propose donc les œuvres des artistes. Mais autour et à partir d’elles, se sont greffés des extraits de l’œuvre originale des 1001 nuits, des textes littéraires ou d’analyse déjà existants, et enfin, des écrits inédits rédigés pour la circonstance par des auteurs Algériens contemporains.
« Compte tenu de la richesse historique exceptionnelle de cette grande capitale, de ses multiples bouleversements urbains, et du drame collectif récemment traversé par le pays, un ouvrage actualisé faisait défaut.
En 1951, le photographe d’origine hongroise Étienne Sved (1914-1996) entreprend un voyage de deux mois en Algérie au cours duquel il réalise un travail ethnographique de la même qualité que celui qu’il avait entrepris en Égypte dix ans plus tôt (publié dans Maalesh, Le Bec en l’Air, 2004).
« Couleur de palme, couleur d’eau, couleur de vie, l’oasis de Djanet palpite dans le grand corps minéral du désert. Sur la carte aérienne du sahara, sa verdure forme un point à peine perceptible entre les tons dominants de jaune, de brun et de gris.
Au cœur d’Alger, un lieu mythique : le tunnel des Facultés. L’artiste Philippe Mouillon décide d’en bouleverser l’usage en projetant des œuvres d’ombres et de lumières, créations de plasticiens du monde entier.