Rares sont les « Malgaches », les membres du fameux MALG (Ministère de l’Armement et des Liaisons générales) créé en 1960 par Abdelhafid Boussouf, qui ont livré leur témoignage écrit.
« Voici, réunis dans cette livraison, le contenu de deux livrets que Mohamed Khadda avait publiés de son vivant, augmenté de textes parus ici ou là. Les deux livrets (Éléments pour un art nouveau, 1972 et Feuillets épars liés, 1983) sont aujourd’hui introuvables en librairie, quoique toujours cités dans la presse.
Ceci est le témoignage de Mohand Sebkhi, anonyme parmi les anonymes. « Une voix d’en bas », comme la qualifie Daho Djerbal dans sa préface, lui qui a pris la peine de recueillir et de restituer le récit de ce moudjahid, héros de l’ombre par excellence.
Ce recueil de textes du chercheur anglais Hugh Roberts, au contenu riche et éclectique, en passionnera plus d’un : les chercheurs comme les non-initiés, les experts comme les profanes.
Par la richesse de la matière, l’abondance des précisions et la teneur proprement littéraire, l’historiographie arabe des Croisades peut soutenir avantageusement la comparaison avec celle des chrétiens du Moyen Age.
Thèse universitaire au départ, soutenue en 1988 devant un jury présidé par l’éminent professeur André Mandouze, cette investigation sociologique sur les militantes de la guerre de Libération nationale est un ouvrage de référence.
Intellectuelles et analphabètes, citadines et villageoises, des moudjahidate parlent de la guerre d’Indépendance : 88 entretiens, 88 combattantes, toutes compagnes de D.
A la mémoire de Ouali Bennaï et de Amar Ould-Hamouda, personnages hors du commun, monuments historiques sacrés d’une grande valeur militante, que l’on peut considérer comme les leaders les plus grands du mouvement national, des guides éclairés assassinés à la fleur de l’âge par leurs pairs, pour avoir porté haut et fort le flambeau de l’Amazighité forgée de larmes et de sang, pétrie de dignité, d’honneur, de fierté et d’éthique.
Fondée, selon la légende, après le passage d’Hercule et de ses compagnons, la ville d’Alger fut très tôt convoitée : Phéniciens, Romains, Byzantins, Arabes, Espagnols, Turcs et Français l’auront tour à tour
aimée et malmenée, glorifiée et saignée à blanc.
Comment la guerre d’Algérie −si lointaine pourtant− en est-elle arrivée à ébranler les intellectuels, les hommes politiques et les citoyens néerlandais de l’époque? C’est à cette question que tente de répondre Niek Pas dans cet essai à l’originalité frappante.