Appartenant à la série Maghreb du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, cet ouvrage présente les figures politiques, syndicales, intellectuelles qui ont marqué l’Algérie au milieu du XIXe siècle jusqu’à 1962 : de grands témoins politiques, des dockers, des traminots, des enseignants, de rares femmes…
Fruit de vingt ans de recherches, ce dictionnaire biographique ouvre un champs d’études original car l’Algérie, comme tout le Maghreb, est le lieu d’interférence de trois types de militants : les Européens d’Afrique du Nord en majorité français qui introduisent le syndicalisme et le socialisme sans toujours remettre en question le régime colonial ; les nationaux qui deviennent majoritaires et s’engagent progressivement dans la lutte pour l’indépendance ; les émigrés qui travaillant en métropole, sont au croisement de ces deux inspirations.
Les Algériens d’aujourd’hui, dans leur culture et leur organisation sociale, sont les héritiers d’une riche histoire millénaire, qui ne se réduit pas aux siècles écoulés depuis l’avènement de l’islam et aux cent trente-deux ans de la domination coloniale française.
Publié une première fois aux éditions des Hespérides en 1980, cet ouvrage de Gabriel Camps proposait pour la première fois une étude complète de l’histoire et de l’identité berbères, prenant en compte toutes les disciplines - archéologie, géographie, ethnologie, linguistique, arts.
Ce livre est le récit d’une rencontre, au moment même où, entre l’occident et l’orient, nous sommes dans l’intolérance ou du moins l’absence de dialogue et la méconnaissance.
Ce livre est le résultat d’un travail de longue haleine pour tenter de comprendre les mécanismes qui ont présidé aux conduites de violence pendant les « années noires » en Algérie.
Dans la première moitié du XIXe siècle, alors que la plupart des pays du Nouveau Monde renoncent à l’esclavage et que l’Angleterre l’abolit à son tour, la France ne semble pas pressée de mettre fin à une pratique profondément ancrée dans les colonies, mais qui paraît bien abstraite vue de Paris.
Cet ouvrage est une contribution à l’histoire culturelle de l’Algérie. Il traite des manuscrits Algériens à travers l’histoire (origines, développement des collections, lieux de conservation, formes de destruction, devenir, etc.
Qui était donc Isabelle Eberhardt, cette Suisse d’origine russe naturalisée française, irrésistiblement attirée par l’Algérie ? Cette jeune femme qui se déguisait en homme était-elle seulement une originale, adepte de l’errance et de la solitude ? Fut-elle espionne pour le compte de la France ? Autant de questions…
Fascinée par l’Islam, elle apprit l’arabe, entra dans l’ordre des mystiques Qadrya.
Said Bouterfa nous invite à un voyage dans les bibliothèques de la région d’Adrar, dans cette partie centrale du Nord de l’Afrique, où le commerce transsaharien, qui permettait le transit de diverses marchandises, d’Afrique du Nord vers le Mali et l’Afrique noire, en passant par la région du Touat ; assura pendant longtemps la prospérité de grandes villes caravanières telles Ouadane, Sijilmassa ou Chinguetti.
« Les textes qu’on va lire, les témoignages, les extraits de presse et les lettres, les faits sobrement relatés, les chiffres même, dans leur rigueur sans merci : tout cela fixe une époque douloureuse, inhumaine, et jette sur la « pacification » en Algérie un éclairage d’une rare cruauté ».