Une femme d'origine algérienne est retrouvée morte dans son appartement à Paris. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un suicide mais l'inspecteur chargé de l'enquête, fasciné par cette femme, fouille le carnet où elle retranscrit ses séances de psychanalyse et ses rêves.
Un soir, Ryad, 20 ans, étudiant à Paris, arrive à Alger; il se rend au 2 bis de la rue Hamani, ex-Charras, avec les clés des Vraies richesses, minuscule librairie délabrée : sa mission est de faire place nette.
Dans un village reculé, entre désert et forêt, Zabor, orphelin d'une mère répudiée, rejeté par son père, vivant avec sa tante perdue dans ses rêves et un grand-père aphasique, se découvre le don prodigieux de pouvoir prolonger la vie des autres par le simple fait d'écrire.
A quatre-vingtans, Nordine Boukhalfa, est un ancien chirurgien-dentiste, veuf solitaire, qui rumine en permanence des idées noires et reste persuadé que chaque jour nouveau est superflu.
Scandale au coeur de Turin : une adolescente de quinze ans accuse de viol deux roms. Une campagne anti-Roms se déchaîne sans complexe, attisée par une presse à charge.
Dans le sillage de ses livres Théorie de la carte postale et Théorie de Rio, Sébastien Lapaque poursuit ses voyages érudits et amoureux.
Algérie, années 1990.
De Makedra - village proche de Sidi Bel Abbès - à Alger, en cinq chapitres comme autant de dédales, au récit de H'midou, le héros-narrateur et de H'mida, son alter-ego journaliste et écrivain, se mêlent monologues, poèmes, rêves, coupures de presse, souvenirs d'enfance, bribes de textes sur l'histoire islamique de l'Algérie et incantations hypnotiques.
Pour retrouver François, un amant de vingt ans son aîné, Thelja quitte Paris. Les amours brèves mais fulgurantes de cette femme, qu'un mari et un enfant attendent à Alger, et de ce Français veuf, tourmenté par le passé, dureront neuf nuits.
Une jeune Algérienne revient à Oran pour la mort de sa tante et revit les circonstances du meurtre de sa mère, en 1962; une Normande catholique, mère de huit enfants franco-algériens, est enterrée en grande pompe au cimetière musulman du village de son époux; une institutrice signe son arrêt de mort en racontant à ses élèves l'histoire de la femme découpée en morceaux.
Le jour de ses 44 ans, le narrateur ne voit plus son reflet dans le miroir. Il découvre alors qu'il est atteint du "syndrome de l'effacement", mal étrange qui semble frapper exclusivement les fils d'anciens combattants de la guerre de Libération.