(حروف الزين) هي الشخصية المحورية في هذه الرواية، و إن شئت هي (زينة الحروف) بتعبير الموروث الشعبي عن جمال ملامح الوجه. لكن الحروف ـ ها هنا ـ تتعدى الحمال الجسدي إلى متعة الحكي.
El Hadj, couvert d’un burnous blanc à la naissance, est bien le fils préféré du cheikh Moussa. Jeune homme fier, il assiste aux échanges entre son père, sage du village, et le lieutenant Rimbaud, arabophile et traducteur du Coran.
Tissam, Lyès et Mounir sont en fuite à bord d’un Break bleu, un âne mort dans le coffre. Ces trois Algérois nonchalants et désabusés roulent en direction des montagnes kabyles.
Scandale à San Salvario, dans le Turin populaire : un cochon a déambulé de nuit dans la mosquée du quartier. Musulmans, nationalistes et bientôt défenseurs des animaux, tous ulcérés, sollicitent la médiation d’Enzo Laganà, connu pour sa tolérance et son bon sens.
Anzar Afaya souffre d’une malformation : ses testicules ont la particularité d’être asymétriques. Loin d’être une tare, cette anomalie se révèle un bienfait.
Âgée de trente ans et ancienne championne du 400 mètres haies, Teldj enseigne la littérature érotique arabe à l’université d’Alger et ne cache pas son attirance pour les femmes.
Un douar de l’Ouest algérien au tout début des années 50. Salim a 7ans, il attend avec angoisse et impatience sa circoncision. En même temps, s’ouvrent à lui les portes de l’école française, source de nouvelles inquiétudes, de nouveaux tourments.
En 1949, Albert Camus embarque pour le Brésil. La tuberculose, les violentes fièvres qui l’assaillent, l’ennui des longues journées en mer rendent ce voyage difficile, sombre.
Un homme, tel un spectre, soliloque dans un bar. Il est le frère de l’Arabe tué par Meursault dans L’Étranger, le fameux roman d’Albert Camus.
« Je cherche le cri » annonce d’emblée la voix. Une voix qui se confie, enfle, s’enroule en spirales. Hypnotique, elle dit « je », parle d’Alger, sa passion, entre amour et haine.