Le 24 décembre 1847, l’émir Abd el-Kader (1808-1883) attend, dans le froid et la pluie, d’embarquer sur Le Solon qui a mouillé dans le petit port de Djemâa-Ghazaouët proche de la frontière marocaine.
Confession furtive et feutrée d’une jeune femme tentée par le suicide, qui déballe sur le papier le fatras de son destin raté et gâché alors que la pluie ne cesse de tomber.
Un mystérieux vœu condamne le Cheikh Haqami. son fils, qui ne l’a jamais connu, tente obstinément d’en percer le secret, porté par les propos de sa grand-mère et les conseils du cheikh Djebala.
À dix-huit ans, Nadia — l’héroïne —, aime la beauté, l’amour la vie, la mer...
Nadia, cette jeune algéroise, belle et frémissante devant les promesses de la vie et qui s’achemine, lucide et déterminée, vers son sacrifice avec un implacable courage.
La bourgade de Sidi Ben Tayeb est en émoi. À quatre jours d’une visite officielle, l’horloge de la mairie s’est détraquée ! S’ensuivent quantités de situations cocasses mettant en scène Monsieur le maire et son rival le Secrétaire général, Si Kadour, Monsieur Georges, le boulanger, etc.
Un couple d’amants se parle et se dévoile. Barkahoum et Ibrahim dansent la danse de la séduction, sensuelle et érotique, mais aussi — d’abord ? — celle du récit : l’art de raconter des histoires.
Avant la guerre d’Algérie, La Kahéna avait appartenu à la famille Bergagna. Le patriarche, Louis, un Maltais débarqué en 1900 à Cyrtha, avait acquis la plupart des terres autour de la ville, et s’était lancé dans le tabac et le vin, disait-on alors.
« La nuit, il n’y a pas de désert. Tout est très noir. L’espace vite happé. Vite restitué. Le sable infiltré partout.
« Il me faut un peu de temps pour me mettre dans la peau du personnage. Déjà, je dois m’habituer à cette saloperie de moustache.
« Dans le bateau Ville d’Alger, chargé de milliers de fuyards, je suis en route pour Marseille.
Ma grand-mère m’accompagne pour son dernier voyage.