Un cadavre dans un bunker : celui du chef de l’état, N’Zo Nikiema. Un mystère : celui du meurtre de la petite Kaveena, fille unique de la maîtresse du président défunt.
Au IXe siècle de notre ère apparaît un homme qui se dit prophète. Les uns l’appellent le Maître, les autres le Maudit. il soulève les esclaves africains qui assèchent les marais du bas Euphrate, prend Bassora, pousse ses avant-gardes jusqu’à Bagdad.
« L’on retrouve un arabe imaginaire, le soliloque d’un écrivain, un fou d’aviation tel un prophète abandonné, un athlète à bout de souffle, tous personnages qui ont commun d’avoir perdu leurs rêves et qui, pourtant, poursuivent leur quête désespérée.
« Comment dire ce qui – définitivement – n’est plus ? » semble s’interroger Malek Alloula. Dans ce recueil à l’écriture élégante, sobre, il rejoue quelques-unes des «scènes primitives » de sa vie, à Oran et ailleurs, comme on jette les dès : son père, son instituteur, un gargotier et d’autres personnages savoureux surgissent alors.
Alger, les années 2000 l’hiver. Un jeune homme disparaît. « Pour régler une dette », Djo, commissaire à la retraite — forte tête, solitaire — reprend du service, réactive ses réseaux et se lance à sa recherche.
Pendant 132 ans, et après plus de 40 and d’opérations de pacification, MADAME LAFRANCE s’est installée sur « ses » terres, pour y dispenser ses lumières et y répandre la civilisation, au nom du droit et du devoir des « races supérieures ».
Piazza Vittorio est l’unique quartier multiethnique du cœur historique de Rome. Dans un immeuble situé sur la place, un homme est retrouvé assassiné, Au même moment, l’un de ses voisins, Amedeo (de son vrai prénom Ahmed disparaît.
[Carnet de bord…]
Jeudi 13 juillet, 00h01mn. Je crois que cette fois, je le tiens enfin, ce fils de p... de roman. Voilà bientôt deux heures que j’écris.
A travers le regard d’un adolescent africain qui s’engage dans l’armée sans bien savoir pourquoi, Ken Saro-Wiwa nous plonge dans le chaos d’un conflit absurde, celui de la guerre civile nigériane (1967-1970).
Dialogue entre une fille et sa mère morte, à qui elle reproche de ne pas l’avoir aimée et de lui avoir préféré sa nièce, le roman de Ken Bugul décrit une relation, un monde où l’amour et la vérité semblent absents.