Dans ce recueil de nouvelles, le lecteur croisera un veuf fantasque et presque inconsolable, un adolescent rêveur passionné de football, une femme confiant ses désillusions à un cafard, un couple seul au monde tentant de déjouer la mort ou encore un poète en vogue impliqué dans un crime loufoque.
Avec ces deux recueils de nouvelles – pour la première fois réunis en un seul volume – le lecteur retrouve l’écriture classique et limpide qui caractérise les premiers textes de Mohammed Dib.
« Et maintenant laissons le léger voile de l’imagination s’interposer entre nous et ce qui nous entoure. Laissons-le venir s’étendre sur nos sens, comme cette nuit s’est étendue sur le monde, pour leur permettre d’errer dans les méandres et les interstices des saisons, où seule la magie des mots peut nous servir de sauf-conduit.
Alger, quand la ville dort...
Splendide Alger, triste Alger, la ville fascine autant qu’elle rebute.
L’allusion au fameux film de John Huston Asphalt jungle (Quand la ville dort) n’est qu’un clin d’œil, prétexte à raconter cette ville, à essayer de la dire, de
la décrire, loin des poncifs, des imaginaires éculés et des symboles désincarnés : s’y nouent des drames ordinaires, s’y jouent des scènes cocasses, l’éternelle tragi-comédie de la vie.