Ils ont été appelés en Algérie au moment des « événements », en 1960. Deux ans plus tard, Bernard, Rabut, Février et d’autres sont rentrés en France.
Deux hommes se retrouvent côte à côte dans le vol Alger-Constantine. Rachid et Omar sont unis par les liens du sang, par l’expérience traumatisante de la guerre d’Algérie, mais aussi par le souvenir d’un été torride de leur adolescence, épisode dont jamais ils n’ont reparlé mais qui symbolise la jeunesse perdue de leur patrie.
Aïda, quarante-huit ans, divorcée, est maintenant orpheline de son fils : Nadir a été assassiné un soir qu’il rentrait chez lui. Confrontée à l’insupportable, elle mène son enquête et pour ne pas perdre la raison, elle lui écrit chaque jour dans des cahiers d’écolier.
Cet ouvrage réunit trois romans écrits par Abdelkader Djemaï entre 2002 et 2004. ils n’avaient, jusque là, jamais été publiés en Algérie. (...) ainsi, Gare du Nord décrit la vie modeste de trois vieux travailleurs Algériens à la retraite, dans un foyer près de la gare.
A travers ce texte, Amin Zaoui chante l’amour, indissociable des femmes et des livres, la passion des histoires. Mais La chambre de la vierge impure est aussi un livre de résistance.
Un jour, un homme, le narrateur, ne trouve plus ses mots. L’impitoyable sentiment de dépossession de soi-même le gagne. Perdre la parole, perdre les mots, quoi de plus tragique pour un être humain ? Avec ce court récit, Ryad Girod, dont c’est le premier livre, trouve d’emblée son style et son sujet en réussissant à nous emporter dans un pays à la fois concret et fantomatique à l’atmosphère inquiétante.
Une famille, quelque part dans un quartier populaire d’Alger. L’auteur en offre une "coupe transversale" en donnant parole à tour de rôle à chacun de ses membres, croisant ainsi les regards, les vécus individuels, les perceptions réfractées d’un quotidien fait de promiscuité, de désoeuvrement, de mal-vie.
Brossant le portrait d’un pays en ébullition, Mohamed Harbi analyse dans cet ouvrage toutes les composantes de la révolution Algérienne, des mouvements nationalistes Algériens aux groupes sociaux européens en passant par le mouvement assimilationniste.
Avec pour toile de fond l’histoire récente, et le contraste récurrent entre modernité et tradition, sans concession à la nostalgie, à l’abattement, à la résignation, Hajar Bali fait entendre une drôle de voix, concise et sans fioritures, directe et sans lamento dans ces otni (objets théâtraux non identifiés qui sont comme autant de morceaux d’une musique "étrange et pénétrante", où l’humour est toujours là pour tempérer le grave, la joie de vivre pour conjurer la fatalité.
Le village est en émoi : le fils Ouara, l’ancien terroriste, est de retour. Tous le guettent, surtout Omar, dévoré par le désir de venger son père assassiné durant les années noires.