La connaissance et la compréhension d’une ville ne forcent pas l’évidence. Aussi convient-il d’élaborer une connaissance d’investigation en mêlant l’approche historique, la géographie, le travail cartographique, l’analyse architecturale, l’observation constructive et celle des modes de vie.
Un homme – pourtant féroce adversaire de l’animisme – confie à un ancien camarade du parti : « J’ai été ensorcelé par mon oncle paternel. » Un autre, Likibi, est jugé pour avoir empêché la pluie de tomber sur son village : accusé d’être féticheur, il est exécuté.
Interrogeant l’histoire, multipliant les approches et les exemples – de l’Italie au Liban, de l’analyse de la sociologie du Web au traitement médiatique du conflit israélo-palestinien -, sondant l’évolution des imaginaires politiques et religieux, cet ouvrage propose de mieux situer la place et le rôle des médias dans les sociétés méditerranéennes, et singulièrement dans les pays arabes.
Au IXe siècle de notre ère apparaît un homme qui se dit prophète. Les uns l’appellent le Maître, les autres le Maudit. il soulève les esclaves africains qui assèchent les marais du bas Euphrate, prend Bassora, pousse ses avant-gardes jusqu’à Bagdad.
L’urbanisme moderne a bouleversé la forme des villes, aboli la rue, dissocié les bâtiments. en observant les étapes de cette transformation, ce livre affirme un point de vue : l’importance du tissu urbain, c’est-à-dire de cette échelle intermédiaire entre l’architecture des bâtiments et les grands tracés de l’urbanisme qui est le cadre de vue quotidienne.
De mai 2006 à décembre 2008, se sont déroulées deux formations destinées aux professionnels de l’aide, du soin et de l’éducation de Tizi Ouzou et de sa région – ces personnes clés de la société civile confrontées, dans leur pratique, à la détresse des familles.
Trop de ruptures sont intervenues dans les théories et les pratiques de l’urbanisme et la réflexion doit être reprise à la base.
Passé les réactions vives et indignées qu’a suscitées chez les africains le discours de Nicolas Sarkozy prononcé à Dakar le 26 juillet 2007, ses déclarations sur l’immobilisme du continent africain ou encore la non-responsabilité de la France dans ses problèmes actuels nécessitaient une réponse argumentée, dépouillée de toute considération émotive.
« L’on retrouve un arabe imaginaire, le soliloque d’un écrivain, un fou d’aviation tel un prophète abandonné, un athlète à bout de souffle, tous personnages qui ont commun d’avoir perdu leurs rêves et qui, pourtant, poursuivent leur quête désespérée.
« Comment dire ce qui – définitivement – n’est plus ? » semble s’interroger Malek Alloula. Dans ce recueil à l’écriture élégante, sobre, il rejoue quelques-unes des «scènes primitives » de sa vie, à Oran et ailleurs, comme on jette les dès : son père, son instituteur, un gargotier et d’autres personnages savoureux surgissent alors.