« Compte tenu de la richesse historique exceptionnelle de cette grande capitale, de ses multiples bouleversements urbains, et du drame collectif récemment traversé par le pays, un ouvrage actualisé faisait défaut.
Deux artistes, deux visions, deux univers oniriques, cruels, émouvants, terriblement subversifs…cet ouvrage propose donc les œuvres des artistes. Mais autour et à partir d’elles, se sont greffés des extraits de l’œuvre originale des 1001 nuits, des textes littéraires ou d’analyse déjà existants, et enfin, des écrits inédits rédigés pour la circonstance par des auteurs Algériens contemporains.
Les Algériens d’aujourd’hui, dans leur culture et leur organisation sociale, sont les héritiers d’une riche histoire millénaire, qui ne se réduit pas aux siècles écoulés depuis l’avènement de l’islam et aux cent trente-deux ans de la domination coloniale française.
Ce livre est le résultat d’un travail de longue haleine pour tenter de comprendre les mécanismes qui ont présidé aux conduites de violence pendant les « années noires » en Algérie.
Ce livre est le récit d’une rencontre, au moment même où, entre l’occident et l’orient, nous sommes dans l’intolérance ou du moins l’absence de dialogue et la méconnaissance.
1962, indépendance de l’Algérie. Dans l’euphorie de la liberté retrouvée, l’avenir est à portée de mains, plein de promesses et d’espoirs.
1992.
Cet ouvrage est une contribution à l’histoire culturelle de l’Algérie. Il traite des manuscrits Algériens à travers l’histoire (origines, développement des collections, lieux de conservation, formes de destruction, devenir, etc.
Dans la première moitié du XIXe siècle, alors que la plupart des pays du Nouveau Monde renoncent à l’esclavage et que l’Angleterre l’abolit à son tour, la France ne semble pas pressée de mettre fin à une pratique profondément ancrée dans les colonies, mais qui paraît bien abstraite vue de Paris.
Le chien de Titanic
Titanic est ce bourg de Kabylie « si fréquemment inondé par le passé qu’il y a laissé son toponyme inspiré d’un saint aïeul pour ce sobriquet de cinéma ».
Qui était donc Isabelle Eberhardt, cette Suisse d’origine russe naturalisée française, irrésistiblement attirée par l’Algérie ? Cette jeune femme qui se déguisait en homme était-elle seulement une originale, adepte de l’errance et de la solitude ? Fut-elle espionne pour le compte de la France ? Autant de questions…
Fascinée par l’Islam, elle apprit l’arabe, entra dans l’ordre des mystiques Qadrya.